L'efficacité naturelle
 

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PROTEOSYNTHESE

PROTEOLYSE

Notions de base

Une plante, par ses racines, absorbe de l’azote minéral soluble, surtout sous forme nitrate (NO3), parfois sous forme ammoniacale (NH4) ; cet azote évolue vers le stade acides aminés, sous l’action de différentes enzymes qui on besoin pour être actives de plusieurs oligo-éléments (fer, molybdène, cuivre, zinc, manganèse); ensuite à partir des acides aminés (également produits solubles) la plante fabrique des protéines (produits insolubles). L’ensemble de ce processus s’appelle : La protéosynthèse.

Inversement, lorsque la plante a besoin d’acides aminés libres pour certains besoins ponctuels (floraison, véraison etc…) et lorsque la feuille entre en sénescence (vieillissement), elle détruit ses propres PROTEINES pour les ramener au stade acides aminés ou azote libre. C’est la Protéolyse. (Le terme « lyse » signifie casser, couper en morceaux)

On comprend alors que la plante puisse être en phase , soit de protéosynthèse, soit de protéolyse, et que suivant cette position le rapport

éléments solubles - éléments insolubles

peut être différent, voir s’inverser.

CONSEQUENCES FONDAMENTALES

De nombreux travaux de chercheurs ont permis de mettre en évidences que les parasites (animaux comme les insectes piqueurs ou acariens et végétaux comme le mildiou ou l’oïdium) n’attaquent le végétal que lorsque la teneurs en substances solubles (protéosynthèse non terminée ou protéolyse)dépasse un certain seuil. Il en découle que le parasitisme serait en fait une conséquence d’un état physiologique de la plante.

Conséquences :

Lorsque la plante met en place sa première surface foliaire ou de nouveaux organes végétatifs, elle est dans un état où les protéines ne sont pas encore formées ou insuffisantes : elle est sensible au parasitisme. Les apports nutritifs foliaires (acides aminés, algues marines), assurent un approvisionnement de éléments qui permettent une protéosynthèse accélérée et mieux terminée. Les conséquences en sont primordiales,

dans la résistance au gel

dans la meilleure auto-résistance contre le parasitisme

dans la capacité de grossissement ultérieur des fruits

dans le renouvellement des bourgeons à fruits et à bois

C’est pourquoi ces applications foliaires revêtent un aspect primordial.

Tiré d’un article de SAMMA information, n° 80.03 par JF Bonnet

Pour la vigne, les principaux moments sont au débourrement, à la floraison, et lors du fort grossissement des baies.